Noémie Lavoie a débuté sa carrière en obtenant un baccalauréat en Biochimie et médecine moléculaire. Par la ​suite, elle a entrepris une maitrise en administration de la santé, sans avoir une vision précise de son avenir ​professionnel. Son expérience antérieure au sein des services techniques du CISSSME l'a orientée vers une ​carrière dans le domaine de la santé.

Une opportunité lui est présentée : travailler au laboratoire d'analyses médicales de l'hôpital Honoré-Mercier à ​Saint-Hyacinthe, suite à l’arrivée de la pandémie COVID-19. Cette expérience a été révélatrice pour elle, lui ​permettant de découvrir l'attrait de ce domaine.

Finalement, Noémie a eu la chance de réaliser son stage final de maîtrise au CHUM, au sein de la direction ​Optilab. Elle s'est vue confier la mission de développer une méthode standardisée pour évaluer les capacités ​pré-analytiques et analytiques d'un laboratoire.

Description de la conférence :

Le Québec fait face à des enjeux majeurs comme le vieillissement de la population, la pénurie de main-d’œuvre ​et un déficit budgétaire record, ayant un impact crucial sur les laboratoires d'analyses médicales. Avec une ​hausse attendue des tests diagnostiques, il est crucial de déterminer si les laboratoires peuvent absorber cette ​demande croissante, qu'elle vienne de nouveaux services internes ou de partenaires externes comme des ​cliniques médicales ou des préleveurs privés.

Pour répondre précisément à cette problématique, une méthode standardisée est développée pour évaluer la ​capacité pré-analytique et analytique des laboratoires. Cette méthode sera présentée lors de la conférence et ​permettra une meilleure planification de la répartition des analyses dans les différents secteurs, ainsi que la ​mise en place de plans de contingence et de plans cliniques.