Après avoir étudié en technique de chimie-biologie au Collège Ahuntsic, Marc Desforges a travaillé plusieurs ​années en tant que technicien de laboratoire, principalement dans la recherche fondamentale. En 1997, il a ​repris ses études à l'UQAM et obtenu une Maîtrise en biologie en 1999.

Par la suite, il a complété son doctorat en virologie sous la direction du Dr Pierre Talbot à l'INRS-Institut Armand-​Frappier en 2003, où il a également été associé de recherche pendant 16 ans, avec un intérêt particulier pour les ​coronavirus bien avant l'essor du terme COVID.

Durant plusieurs années, il a enseigné à temps partiel au niveau collégial et universitaire.

Depuis octobre 2019, il travaille comme spécialiste clinique en biologie médicale au laboratoire de microbiologie ​(virologie) du CHU Ste-Justine. Ses responsabilités comprennent la supervision et la formation des techniciens ​de laboratoire et des médecins résidents, ainsi que la recherche et le développement de projets visant à ​améliorer le diagnostic en virologie.

Description de la conférence :

Depuis la première greffe rénale des années 60, la transplantation a connu une évolution remarquable malgré les ​défis du rejet immunitaire. Grâce aux progrès dans les traitements immunosuppresseurs, la maîtrise de la greffe ​a atteint des sommets, mais avec des compromis.

Ces traitements affaiblissent le système immunitaire, exposant les patients aux infections, notamment virales. ​La surveillance constante des infections virales, issues de l'environnement ou de greffes contenant des virus ​latents, est cruciale pour équilibrer le contrôle du rejet et minimiser les risques, assurant ainsi les meilleures ​pratiques en transplantation et améliorant la qualité de vie des patients.